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Politique

Crise ivoirienne
Houphouët-Boigny aurait-il maudit ses successeurs ?

Depuis la disparition de son premier président, Félix Houphouët-Boigny, la Côte d’Ivoire semble avoir fait ses adieux à la paix qui pourtant était la seconde religion de ce grand homme politique.

 

                     

Le 07 décembre 1993, les populations ivoiriennes apprennent avec le plus grand choc le décès du père fondateur de la nation ivoirienne. Pendant que ces dernières observent scrupuleusement la période de deuil décidée par le gouvernement d’alors dirigé par l’actuel président du rassemblement des républicains (Rdr), Alassane Dramane Ouattara, commence le ballet macabre des politiciens pour sa succession. Enjambant le corps tout chaud de celui qui fût leur maître, deux clan se livrent une bataille acharnée pour le contrôle de la magistrature suprême du pays.  D’un côté, le dauphin constitutionnel, Aimé Henri Konan Bédié qui hérite également du parti présidentiel, le parti démocratique de Côte d’Ivoire. Et de l’autre des transfuges du vieux parti ayant porté sur les fonds baptismaux le rassemblement des républicains (Rdr) avec feu Djéni Kobéna comme secrétaire général et Alassane Ouattara comme président. En embuscade, se trouvait le front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo. La guerre des clans a très vite tourné en faveur, de l’actuel président du Pdci qui était le président de l’assemblée nationale. Personne sensée remplacer le défunt chef d’Etat comme le prévoit la constitution du pays, mais ayant en charge l’organisation d’une élection présidentielle pour mettre fin à son intérim. Malheureusement, une fois le problème tranché par le respect de la constitution, Aimé Henri Konan Bédié, plutôt que de proposer un programme de développement ambitieux à la dimension de ce qu’a réalisé son prédécesseur, se perd les pédales dans une haine viscérale contre celui qu’il soupçonnait simplement de vouloir lui ravir son fauteuil de président. Une bêtise politique dont le comble a été l’invention du concept ‘’d’ivoirité’’ et qui aura le mérite de braquer tout une partie du pays contre lui et ses suiveurs. Dans un tel schéma politique, le pays ne pouvait être qu’ingouvernable comme le lui avait promis d’ailleurs le seul premier ministre d’Houphouët-Boigny, Alassane Dramane Ouattara dont l’aura dominait et domine encore le terrain politique ivoirien. En sept années de pouvoir, tout le programme de gouvernement du président Bédié a été de démontrer aux Ivoiriens que le président du Rdr n’était pas l’un des leurs. Pendant que des millions étaient promis à tous ceux qui auraient des informations susceptibles de confondre le messie des républicains, les préoccupations du peuple pouvaient attendre. On assiste alors à une régression spectaculaire du système éducatif, la réglementation du racket des forces de l’ordre, les détournements de deniers publics, la dépravation de la vie sociale. En multipliant les impaires, Bédié a fini par convaincre l’opinion nationale et internationale sur son incapacité à gérer la Côte d’Ivoire. Forçant les observateurs de la vie politique à se demander s’il a réellement retenu quelque chose quand il était dans l’ombre d’Houphouët-Boigny qui avait fini par forcer l’admiration du monde entier. C’est moins sûr. D’autant plus que les ivoiriens ont de lui l’image d’un fêtard plus qu’un redoutable politicien.  Incapable de gérer un héritage à lui donné sur un plateau d’or et aveuglé par la haine, le patron du Pdci sera renversé par une mutinerie dirigée par Ibrahim Coulibaly qui faisait par la même occasion son entrée dans l’histoire. Celui en qui les jeunes gens ont placé leur confiance pour diriger la transition militaire n’est autre qu’un vieil ennemi du président Bédié, le général de brigade, Robert Guéi.

Ayant pour simple mission de balayer la maison politique et retourner dans les casernes, le général va se découvrir des talents d’homme politique avec la bénédiction de la même racaille qui entourait Bédié et qui n’a eu aucune peine de s’en désolidariser pour offrir ses services à un « zozo ». Résultat, une transition militaire mal menée dont le mérite a été d’exacerber les rancœurs entre Ivoiriens avec un débat de « et » et « ou ». Il se mettra à dos celui qui l’associé à cette aventure militaire avec un objectif bien précis, Ibrahim Coulibaly. Au moment où le général se réveille de ses illusions, le pouvoir est entre les mains de Laurent Gbagbo, opposant historique de feu Félix Houphouët-Boigny.

Laurent Gbagbo : « Quand on est pas au pouvoir, on a toutes les solutions »

Cette phrase prononcée par le président, Laurent Gbagbo lors de l’anniversaire de la flamme de la paix en juillet 2008 au stade municipal de Bouaké, doit convaincre tous ceux qui se sont abreuvés des grandes théories du front populaire ivoirien alors parti d’opposition. Que n’a-t-on pas entendu de ce consortium d’enseignants qui a su instrumentaliser les élèves et étudiants à des fins politiques ? Le tract distribué en 1990 est une preuve parlante.

« Nos maux d'aujourd'hui s'appellent laxisme, détournement de fonds, malhonnêteté, incompétence, manque de rigueur, corruption, culte de la personnalité et j'en passe…

De toute évidence, les sacrifices qui nous sont demandés n'en constituent pas les remèdes.

Notre argent servira uniquement à remplir les poches d'individus immoraux qui continueront de fêter leurs milliards sous nos regards de malheureux, d'acheter de grosses voitures, à construire à Yamoussoukro l'hôpital et l'université catholiques (qui vont bientôt s'intégrer au projet de la basilique), à construire des maisons qu'on nous louera à des prix assez élevés pour accroître la différence déjà large entre ceux qui ont le pouvoir et ceux qui travaillent.

On pense tout simplement que pour s'intéresser au pouvoir il faut être riche or si l'on empêche la majorité des Ivoiriens (sauf la famille du président) d'accéder déjà à une vie décente alors les dirigeants accompliront en "paix" les noirs desseins pendant que nous nous battons ardemment pour arriver à vivre le jour au jour sans pouvoir assurer la vie d'une seule de "nos générations".

Nous avons eu beaucoup d'argent par le passé et nous continuons et continuerons d'en avoir (c'est une question de gestion) mais il serait intéressant que vous vous posiez la question de savoir où sont passés les fonds de la CNPS, de la Caisse de Péréquation, les bénéfices générées par les sociétés d'Etat telles la PETROCI, la SIR, l'EECI, la SOTRA, la Palm industrie…

Ces sociétés à elles seules auraient pu certainement nous prêter les sommes qui nous manquent aujourd'hui si seulement Houphouët-Boigny, imité en cela par d'autres dirigeants, n'avait pas raclé tous leurs fonds. Ici c'est la tête qui a donné le mauvais exemple et c'est pour cela que les vols commis n'ont pas été punis : le mal nous vient d'en haut…

Il est inconcevable que nous acceptions le prélèvement d'un seul franc sur nos salaires.

Pourtant dix ans après son arrivée accidentelle au pouvoir, le front populaire et Laurent Gbagbo n’ont pu rien offrir aux Ivoiriens si ce n’est la désolation. En dix années de règne, les refondateurs ont réussi l’exploit de faire pire que ceux qui ont gouverné pendant quarante ans. Au point où le numéro deux du régime, Mamadou Koulibaly, a cru bon de tirer sur la sonnette d’alarme. Prétextant la situation de crise dans laquelle ils ont eux-mêmes contribué à plonger la Côte d’Ivoire, les Refondateurs ont purement et simplement fait main basse sur les richesses du pays. Aucun secteur, aucune entreprise qu’elle soit publique ou privée n’a échappé à une ponction considérable au nom de l’effort de guerre. Pire, avides d’argent comme le célèbre « Oncle Picsou », les Refondateurs n’ont pas hésité à échanger la vie de leurs citoyens moyennant quelques milliards de franc cfa contre des déchets toxiques. Même l’argent versé pour le dédommagement des victimes souffre d’une mauvaise gestion. Voitures de luxe, protections de voleurs transfrontaliers de véhicules de luxe, construction de monuments gênant inutilement la circulation abidjanaise, élévation des incultes et tricheurs au rang d’exemple. Avec la refondation, les Ivoiriens avaient espérer voir les problèmes de l’éducation résolus, le fpi étant un consortium d’enseignants. Malheureusement le système scolaire est à son plus bas niveau. En indiquant donc à Bouaké que lorsqu’on n’est pas au pouvoir, on a toutes les solutions, le président Laurent Gbagbo faisait là un mea-culpa sur son incapacité à diriger la Côte d’Ivoire. Avant lui, le président Aimé Henri Konan Bédié et feu le général Guéi s’y étaient essayés sans succès. Dix sept ans après sa mort, Félix Houphouët-Boigny continue d’être le patron d’un pays qu’il a lui-même façonné. Pourtant tous ces politicards, à chaque prise de fonction font un pèlerinage dans le caveau familial des Boigny pour avoir l’onction du maître. Malheureusement, plutôt qu’une onction c’est, semble-t-il une malédiction. Sinon comment comprendre que dix sept ans après la disparition d’Houphouët-Boigny, tous ses successeurs ne font que se fourvoyer. Au point de faire de la Côte d’Ivoire un pays quelconque.

Kassi Kouadio O.G   
Le Latéral info, Bruxelles
kasikgo@lateralinfo.net

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