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Une victoire historique
Barack Obama a été élu
président des Etats-Unis d'Amérique au cours d'une élection qualifiée
d'historique, ont annoncé les chaînes de télévision américaines.
"Qui aurait cru?"
Le candidat démocrate a remporté la victoire sur son rival
républicain, John McCain devenant le 44e président des Etats-Unis et
le premier noir à accéder à une telle fonction. L'élection de M. Obama
est historique, dans un pays où les Noirs n'avaient de facto pas accès
aux bureaux de vote il y a encore un demi-siècle. "Qui aurait cru
qu'un Noir d'une quarantaine d'années, nommé Barack Obama, deviendrait
un jour le candidat du parti démocrate?", avait-il lui-même souligné
il y a quelques mois.
Alors que le dépouillement des votes est toujours en cours, Barack
Obama est crédité de 338 grands électeurs contre 155 pour John McCain.
Il fallait une majorité de 270 grands électeurs pour remporter
l'élection.
A Chicago, une
insoutenable attente
La liesse s'est emparée mardi soir des milliers de partisans de Barack
Obama rassemblés dans un parc de Chicago (Illinois, nord), au fur et à
mesure de l'arrivée de résultats favorables. Alors que des écrans
géants retransmettaient les images de la chaîne CNN, d'immenses
clameurs ont accueilli l'annonce des victoires successives du sénateur
de l'Illinois en Pennsylvanie (est) et dans l'Ohio (centre), deux
Etats considérés comme capitaux dans la conquête de la Maison Blanche.
Mêmes hurlements de joie quelques minutes plus tard à l'annonce des
succès de M. Obama au Nouveau-Mexique (sud-ouest), puis dans l'Iowa
(centre). C'est au Grant Park, au bord du lac Michigan, que M. Obama a
donné rendez-vous à ses partisans pour ce qu'ils espèrent être son
premier discours de président élu. Soixante-cinq mille d'entre eux ont
raflé des invitations (gratuites) pour l'événement.
Un million de
personnes attendent Obama
Mais face à l'affluence de milliers de personnes sans billets, la
police a bouclé le périmètre et fait en sorte que la foule se dirige
vers une zone plus éloignée de la scène. Les autorités de Chicago,
fief électoral de M. Obama, s'attendent à une affluence de jusqu'à un
million de personnes pour célébrer une éventuelle victoire du sénateur
de l'Etat.
Du côté républicain, la défaite se lisait sur les visages, d'autant
que John McCain a déjà félicité son adversaire Barack Obama au cours
d'un discours donné devant une assemblée de partisans visiblement
déçus.
(afp/belga/V.T.)
Une
victoire qui traduit les progrès contre le racisme
La victoire à l'élection
présidentielle américaine de Barack Obama, né il y a 47 ans d'un père kenyan,
illustre le chemin parcouru par les Noirs dans un pays toujours agité par le
démon du racisme.
En devenant le 44e président des Etats-Unis, le sénateur de l'Illinois entre
dans l'Histoire et fait mentir les pessimistes qui avaient estimé pendant
toute sa campagne que l'Amérique n'était pas prête à élire un Noir. Son
élection va non seulement rapprocher les Afro-Américains des autres
communautés mais aussi les Etats-Unis du rêve de Martin Luther King, ébauché
il y a 45 ans, de l'égalité entre les races.
Historique
Barack Obama, grand admirateur d'Abraham Lincoln, artisan de l'abolition de
l'esclavage, deviendra le 20 janvier 2009 le président d'un pays où le
souvenir de la ségrégation et de la lutte des Noirs pour leur émancipation
dans les années 1960, reste vif. Son mandat de quatre ans, renouvelable une
fois, sera scruté avec grande attention pour voir s'il en fera bénéficier la
communauté noire, notamment les plus pauvres, et s'il saura refermer des
plaies raciales encore grande ouvertes.
"Je suis vraiment reconnaissant d'être encore là pour vivre ce moment
incroyablement historique pour notre pays", a commenté le parlementaire John
Lewis, ancien dirigeant de la lutte pour les droits civiques. "C'est difficile
à croire qu'on ait réussi à faire autant de progrès en si peu de temps, que
l'on puisse voir un jeune Afro-Américain devenir président des Etats-Unis", a
ajouté M. Lewis, qui fut roué de coups par un groupe de Blancs dans l'Alabama
en 1961. Selon lui, les Etats-Unis sont "prêts à créer une société
démocratique vraiment multi-raciale".
Possible
L'ancien candidat à la présidentielle Jesse Jackson se trouvait au milieu de
la foule des partisans d'Obama rassemblés à Chicago pour la fête de la
victoire. Cet ancien dirigeant de la lutte pour l'émancipation des Noirs a
écouté le discours d'Obama, les yeux pleins de larmes.
"Je ne savais pas quand, mais j'ai toujours pensé que c'était possible", a
déclaré celui qui se trouvait aux côtés de Martin Luther King quand il fut
assassiné. Même l'adversaire d'Obama, le républicain John McCain a évoqué
l'importance de la race du futur président en reconnaissant sa défaite.
"C'est une élection historique. Je reconnais qu'elle a une signification
particulière pour les Afro-Américains", a indiqué l'ancien combattant du
Vietnam. "Même si nous avons surmonté une bonne partie des vieilles injustices
qui ont terni l'image de notre pays en refusant à une partie des Américains la
pleine jouissance de la citoyenneté américaine, le souvenir de ces moments
avait encore le pouvoir de blesser", a admis M. McCain. "Aujourd'hui, il faut
qu'il n'y ait plus aucune raison pour qu'un Américain ne puisse pas chérir son
appartenance à ce pays, la plus grande nation du monde", a ajouté M. McCain.
Ostracisme
Bon nombre d'analystes avaient pronostiqué des difficultés à Obama en raison
de l'ostracisme touchant encore les Noirs américains. Barack Obama l'a
cependant emporté dans des Etats ouvriers et majoritairement blancs comme la
Pennsylvanie et l'Ohio où il avait été battu pendant les primaires démocrates
par la sénatrice de New York, Hillary Clinton.
Tout au long de sa campagne, Barack Obama s'est gardé de se présenter comme le
"candidat noir" et a toujours estimé que s'il devait perdre ce ne serait pas à
cause de sa race. Ce fils d'une Américaine originaire du Kansas qui a grandi à
Hawaii et en Indonésie, a su adopter un discours décomplexé, insistant
systématiquement sur l'unité nécessaire du peuple américain. C'est sans doute
le secret de sa victoire.
(belga)
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Général Ibrahim Coulibaly IB
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