SEM Alassane D. Ouattara Président de Côte d'Ivoire
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Ibrahima
Coulibaly et son engagement pour la Côte d’Ivoire
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Le Général Ibrahima
COULIBALY dit IB, Commandant en Chef des Forces
de Défense et de Sécurité Impartiales de Côte
d'Ivoire, est sans ambiguïté un combattant de la
liberté, de l’égalité, de la justice sociale
bref de la démocratie. Au-delà de ces principes
fondamentaux qui le caractérisent, il convient
de rappeler que l’homme a un faible pour
l’harmonie entre les Hommes. En un mot, il
cultive un altruisme assez poussé. Humaniste à
outrance, le « démocratizing soldier » est
aussi un extrémiste de la solidarité. Major IB a
une grande ambition pour son pays, la Côte
d’Ivoire qu’il a quitté involontairement depuis
bientôt onze (11) ans. 11 ans d’exil, il le vit
douloureusement car l’amour que IB a pour la
Côte d’Ivoire est comparable à l’amour qu’a une
mère pour l’enfant qu’elle a eu par césarienne.
Cela se confirme dans les six actes majeurs qui
ont marqué sa vie. Comme Soundjata Keïta, il a
souffert le martyr, le bannissement,
l’ostracisme. Ni la soif ni la faim ne lui ont
fait dériver ses membres. Tout au contraire, les
dures épreuves de la vie qui marquent
l’existence des grands combattants pour la
liberté ont contribué à forger son armature
morale. Tel Soundjata Keïta, l’épopée de
l’empire mandingue, le Général IB a dans son
exil forcé perdu non seulement sa mère mais
aussi son père. Quelle douleur ! Quel affront !
Major IB n’est
cependant pas rancunier encore moins
revanchard. La tolérance et le pardon sont
des vertus cardinales par lui prônées. Bien
qu’étant cependant un des acteurs majeurs de
la crise ivoirienne, il continue d’être
victime de méchancetés de toutes sortes. De
la diabolisation aux accusations gratuites
et sans fondement tout y passe. Ceci n’a
pour seul dessein que de l’affaiblir pour
l’assassiner car devenu trop gênant pour les
régimes successifs qui n’ont que pour soucis
d’embrigader les masses populaires. MAJOR IB
refuse cette injustice. Pour mener à bien
cette noble mission à lui confiée par DIEU,
MAJOR IB a décidé prendre ses
responsabilités dans la crise post
électorale qui était en train de nous
conduire à un génocide de la population
civile par Laurent Gbagbo et ses mercénaires.
Il ne se passait de jours sans que Gbagbo
Laurent et ses miliciens ne pillent, volent,
violent et tuent des civiles aux mains nues.
Cela, depuis la fin de l'élection
présidentielle du 28 novembre 2011. Ainsi,
IB créa le Commando Invisible, une des
compagnies des Forces de Défense et de
Sécurité Impartiales de Côte d'Ivoire et lui
assigna la mission de protection des civils.
Qui est le Général Ibrahima Coulibaly
Biographie de
MAJOR IB
Deuxième fils d’une
famille de huit enfants.
Ibrahima Coulibaly dit
IB est né le 24 février 1964 à la maternité
de Koko - Bouaké, de Mamadou Coulibaly,
ancien fonctionnaire et Djénéba Fofana, mère
au foyer.
A sept ans, IB va à
l’école primaire publique Ville Sud.
Ibrahim Coulibaly
entame le secondaire au Collège
d’Orientation de Bouaké (COB); puis à
Ferkessédougou il obtient le Brevet d’Etudes
du Premier Cycle avant de retourner à
Bouaké, au Lycée Classique.
Le 3 janvier 1985, IB
est appelé sous le drapeau au troisième
Bataillon (ancien camp).
Pendant deux ans, il
gravit les échelons ; de caporal, il passera
rapidement au grade de sergent-chef de
l’armée ivoirienne après le CT1-Sport.
Il sera affecté à la
Garde Présidentielle, aujourd’hui Garde
Républicaine, jusqu’en 1990.
De 1990 à 1993 il
assure la protection du Premier Ministre de
l’époque.
A la mort du Président
Félix Houphouët Boigny en 1993, IB est
rappelé à son corps
d’attache, à la Garde
Présidentielle de Yamoussoukro.
Une nouvelle
affectation le conduit au Groupement des
Sapeurs Pompiers de Yopougon en tant que
Moniteur chef de sport, d’où il prépare et
obtient son baccalauréat série A1 en cours
du soir.
Il complètera sa
formation militaire par divers stages dont
le Brevet National de Secourisme (BNS), le
Certificat Pratique des Sapeurs Pompiers
(CPSP), le CS1 Pompier, le CS2 Pompier et
Routier.
En 1998, il fait partie
de la Deuxième Promotion Commando de
Zambakro, Yamoussoukro.
IB est en outre expert
en arts martiaux et père de cinq enfants.
Le début d’une
légende
Ce n’est pas une
biographie exhaustive d’IB que nous vous
proposons ici, mais plutôt un coup de
projecteur sur la transition de 1999-2000.
Durant cette période,
IB accède en effet au devant de la scène
nationale, et en vient à exercer des
responsabilités de premier ordre.
Poussé par le destin
dans les coulisses du pouvoir, il y fera
l’apprentissage des dures réalités de la
politique, y découvrira la misère des
hommes, et ne s’en trouvera que plus
renforcer dans ses convictions
démocratiques.
Après avoir observé les
intrigues et dérives des différents régimes,
les avoir farouchement combattues, il estime
aujourd’hui du devoir de la Communauté
internationale de se porter au chevet de la
Côte d’Ivoire, un pays malade de ses
politiciens.
Putschiste :
l’étiquette lui colle à la peau depuis le
coup d’Etat du 24 décembre 1999. C’est le
raccourci préféré des journalistes pour
qualifier l’homme. Le terme l’agace, parce
que sa connotation péjorative trahit le sens
de ce qui fut pour lui un acte de salut
public. Car à l’origine du renversement de
Bédié, il y a ce choix devant lequel fut
placé IB: celui entre «laisser le pays
s’effondrer totalement, ou le sauver en se
séparant d’un individu », explique IB.
Fin 99, la Côte
d’Ivoire est au bord de la guerre civile. Le
spectre de l’ivoirité plane sur tout le
pays; le mal menace de gangrener la totalité
du corps social. Le discours de fin d’année
du chef de l’Etat sert de détonateur : c’est
un discours belliciste, qui couronne une
vague d’arrestations d’opposants politiques,
ainsi qu’une série de purges au sein de
l’armée nationale.
Ainsi, le Président
Bédié croyait-il conserver son siège en
écartant une à une les personnalités les
plus dérangeantes. Au premier rang
desquelles IB, qui jusqu’alors ne s’était
jamais engagé dans le domaine politique. Dès
son accession au pouvoir en 1995, à l’issue
d’une élection qui avait vu la candidature
d’Alassane Ouattara invalidée pour cause de
« nationalité douteuse », Bédié perçoit le
danger que représente pour lui le jeune
sergent karatéka, déjà réputé pour sa
détermination, sa franchise et sa droiture
morale.
IB est alors un membre
influent de la garde républicaine, où il a
été rappelé. Il dirigeait alors le Corps de
Protection Rapprochée de l’ancien premier
ministre.
Depuis cette date, et
aujourd’hui plus que jamais, IB sera
toujours suspecté d’être le bras armé du RDR
et de son leader. C’est pourquoi, un mois
après sa prise de pouvoir, le Président
Bédié décide de l’éloigner des armes en le
nommant moniteur au centre d’instruction des
sapeurs pompiers de Yopougon.
En « oubliant »de lui
faire suivre la formation d’officier...
Bédié connaît une
triste fin de règne. C’est un homme isolé,
qui a réussi à faire l’unanimité contre lui.
Le mécontentement
général des Ivoiriens conduit des jeunes
militaires qui n’ont pas touché leur solde
depuis plus de six mois, à soumettre leurs
doléances directement au chef de l’Etat. La
décision de le démettre tombera au terme
d’un round de négociations infructueuses
avec les jeunes gens en colère. Le Président
cherche à les endormir, se disant prêt à
régler l’ensemble des problèmes militaires.
Mais les doléances des soldats ne se
limitent pas à de simples revendications
corporatistes.
A celles-ci s’ajoute
l’exigence de libération immédiate des
prisonniers politiques.
« Nous nous étions
levés pour obtenir les garanties d’un vrai
retour à la paix sociale. Et nous n’avons
pas manqué de dire au Président qu’il n’y
aurait pas de retour à la stabilité sans la
libération de tous les prisonniers
politiques et le rétablissement des libertés
publiques, notamment celle de manifester.
Pour nous, c’était une exigence
inconditionnelle. Mais Bédié a refusé. La
rupture était consommée, nous avions compris
que cet homme-là ne poursuivait rien d’autre
que son profit personnel, aux dépens de
l’intérêt national ».
Ce fut un renversement
sans violence. « Pas une goutte de sang n’a
été versée, je m’étais moi-même engagé à
veiller sur la sécurité et les biens de
l’entourage du président », souligne IB, qui
conduisait la délégation.
IB, le tombeur de
Bédié, aurait pu prendre le pouvoir en cette
fin d’année. Pourtant, la tentation ne lui a
jamais effleuré l’esprit : « ll fallait
connaître ses limites en ce moment-là. A
chacun son champs de compétence. Celui qui,
par vanité, cherche à
en sortir, pêche devant
Dieu et les hommes. J’étais militaire et
j’entendais m’en tenir à ce rôle, par égard
pour le peuple et moi-même. »
Une sentence tristement
prophétique, puisque le passage du général
Gueï au pouvoir en confirmera la vérité
profonde. IB et ses hommes, ayant obtenu la
démission du Président Bédié, demanderont,
sur la recommandation du Général Palenfo, au
Général Gueï d’assurer l’exercice du pouvoir
jusqu’aux prochaines présidentielles. Ce
dernier leur promet solennellement
l’organisation d’élections libres et
transparentes, sous huit mois.
« Vos demandes sont des
ordres », dira-t-il aux révolutionnaires
malgré eux.
« Et il est vrai que
lors de son premier discours, il a repris
mot pour mot nos exigences démocratiques ».
C’est ainsi que le
Conseil National de Salut Public (CNSP) est
mis sur pied. Gueï propose à IB un poste
dans l’instance dirigeante de la transition.
Contrairement au lieutenant Boka
Yapi, il refuse un
portefeuille ministériel, fidèle à sa ligne
de conduite.
Quatre mois plus tard,
IB, non sans amertume, constate le retour en
grâce des anciens conseillers de Bédié
auprès du chef de la junte. La clique s’est
reconstituée. Les mêmes apprentis sorciers
du PDCI cherchent à convaincre Gueï que « le
pouvoir ne se donne pas, mais s’arrache »,
que « Dieu a voulu qu’il soit chef de l’Etat
et qu’il le reste ».
IB se permet de mettre
le Général en garde, tente de le dissuader
de prêter oreille à ces funestes sirènes.
« Je lui ai dit : mon
Général, vous commettez la plus grande
erreur devant Dieu. Souvenez-vous que vous
vous êtes engagé devant lui et le peuple.
Les hommes que nous avons renversés hier ne
peuvent être de meilleurs conseillers pour
vous aujourd’hui ». En vain. L’homme était
déjà irrémédiablement aveuglé par la folie
du pouvoir. « Il m’a répondu que nous étions
trop jeunes pour juger du bien-fondé de sa
politique. S’il s’entourait des ex-barons du
PDCI, disait-il, c’était pour les amener à
lui révéler où était caché l’argent détourné
du temps de leur règne, ainsi que pour
profiter de leurs carnets d’adresse ».
IB le comprendra plus
tard, mais Gueï avait déjà son plan derrière
la tête : obtenir des ténors du PDCI leur
soutien à sa candidature -alors non
déclarée- aux élections présidentielles
d’octobre 2000. La manœuvre a échoué, Bédié
ayant contre-attaqué avec vigueur. Gueï
cherche alors un nouvel allié. Gbagbo
perçoit l’opportunité qui s’offre à lui, et
ne tarde pas à frapper à la porte du
général. Le PDCI refuse de pactiser avec ce
dernier ? Qu’importe, Gbagbo lui promet le
soutien total du FPI, son propre parti. Les
visites nocturnes à la Présidence se
multiplient, tandis qu’IB observe le manège
des deux
hommes. Gbagbo finit
par persuader Gueï que sa victoire passe par
l’élimination de la course à la
présidentielle de ces deux principaux
rivaux, Alassane et Bédié. Gbagbo assure
Gueï d’être son fidèle numéro 2, quelque
soit l’issue du scrutin.
Voilà comment le
Général s’est laissé enfariner. Tant et si
bien que «la veille des élections, Gueï est
allé jusqu’à remettre à Gbagbo 300 millions
pour battre sa campagne ». Ce que le
boulanger ne s’est pas privé de faire.
Pendant ce temps, Gueï reste cloîtré à la
Présidence. « Il avait si peur d’une attaque
qu’il n’osait même plus sortir », se
souvient IB, à qui est revenu la lourde
responsabilité de mater deux mutineries au
sein de l’armée durant cette période. La
première en juin à Daloa, la seconde le 4 et
5 juillet à Abidjan. « Doué était
l’instigateur de ce dernier soulèvement.
C’est lui qui a encouragé la circulation
dans les rangs de la rumeur selon laquelle
Gueï avait promis à chaque soldat 3 millions
de francs CFA s’il parvenait au pouvoir. »
Le 4 et 5 juillet, IB fait office de rempart
contre la déstabilisation. Gueï a en effet
déserté la Présidence pour aller se réfugier
à la gendarmerie d’Agban.
Au milieu de l’été
2000, le courant ne passe plus entre les
deux hommes. Gueï a enfourché à son tour le
cheval de l’ivoirité. IB ne cache pas son
désaccord avec ce virage idéologique du
Général, lequel se méfie de plus en plus du
chef de sa sécurité. Sa paranoïa va
croissante, alimentée par son entourage qui
lui fait croire qu’IB s’apprête à le
renverser à tout moment.
S’en est de trop pour
Gueï, qui décide d’éloigner IB pour de bon.
En septembre, le Sergent-chef se voit
confier une mission à Ottawa, au Canada.
Officiellement, il s’agit de prospecter en
vue de son futur poste, après la transition.
Arrivé sur place, IB apprend que sa mission
s’est muée en affectation. Il vient d’être
nommé attaché militaire près l’ambassade de
Côte d’Ivoire au Canada.
« Une semaine après mon
départ débute la vague d’arrestations de mes
éléments, au motif de tentative de
déstabilisation du pays. » Le coup du Cheval
Blanc, le 17 et 18 septembre 2000, vient
parachever la purge dont sont victimes ses
hommes. Montée de toute pièce par Gueï,
l’opération vise à mettre la main sur
Diomandé Souleymane, plus connu sous le nom
de la Grenade. Ce jeune militaire, compagnon
d’IB, est arrêté et emprisonné à la Maca, la
sinistre prison ivoirienne.
IB sort alors de son
silence et prie le Général de libérer ses
hommes sans délai. « Je lui ai demandé de
penser au jour où nous sommes allés le
chercher. A ce jour et aux jours suivants où
il s’est posé en héritier d’Houphouët, en
restaurateur et garant de la paix sociale»
Gueï reste sourd à ses
requêtes et avertissements. La Grenade est
assassiné après avoir été torturé à mort par
les hommes de Boka Yapi. « Dès lors, il ne
m’était plus possible de servir un régime
tortionnaire, versé dans la tyrannie. C’est
pourquoi j’ai rendu ma démission. » IB prend
le maquis, et jure devant Dieu de lutter
jusqu’au retour de la paix et de l’unité
dans son pays. Jusqu’à ce jour, la foi en la
justesse de son combat ne l’a pas quitté.
Entre temps, Gbagbo a réussi son coup d’Etat
démocratique, repris à son compte l’ivoirité,
porté à son comble la xénophobie et
poursuivit méthodiquement le travail de sape
de l’Etat de droit. Entre temps, le Nord
s’est soulevé pour dire non à l’injustice.
Entre temps, IB a appris à mieux connaître
les hommes et leurs faiblesses face au
pouvoir. Il a tiré les leçons du passé. Oui,
si c’était à refaire, il ne remettrait pas
les clés du pays dans les mains d’un seul
homme. Car les hommes forts deviennent trop
facilement des hommes fous. Les politiciens
l’ont souvent déçu et trahi, emportés par la
cupidité et la vanité, mais il garde une
confiance inébranlable en l’avenir de son
pays. Contre le doute, il a Dieu. « Lui seul
sait pourquoi la Côte d’Ivoire doit
traverser de pareilles épreuves, endurer de
telles souffrances ». « Aujourd’hui, au
moins on sait qui est qui. C’est dans
l’adversité, mais aussi dans l’exercice du
pouvoir et de ses responsabilités, que les
hommes révèlent leur nature profonde ».
IB appelle ainsi de ces
voeux l’émergence d’une nouvelle génération
d’hommes et de femmes politiques, qui
allieraient honnêteté, courage et
compétence. Est-ce trop demander? IB se veut
pourtant réaliste.
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Général Ibrahim Coulibaly IB
Chef du Commando Invisible
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