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Economie Show-biz : Aïcha Koné Quand la misère morale prend le pas sur le talent
Entre courtiser certains hommes politiques et enchaîner les escapades sexuelles, on ne sait plus où classer la diva de la musique ivoirienne Aïcha Koné. L’artiste ivoirienne a été aperçue en Guinée-Conakry lors d’un one-man-show du désormais tristement célèbre capitaine Moussa Dadis Camara. Que faisait-elle là bas ? Elle y était pour honorer des dates de spectacles répondra certainement son staff managérial. Mais la déférence avec laquelle le président Dadis Camara traitait la chanteuse fait planer des équivoques sur sa présence dans ce pays au moment même où les guinéens s’inquiètent des dérives de leur soldat de président. Et comme la diva a déjà à son passif des relations douteuses du genre, les langues ont commencé leur travail d’interprétation. Allant même jusqu’à évoquer son nom dans la longue liste des filles qui arpentent les couloirs du Camp Alpha Yaya Diallo où réside l’homme fort du Cndd (Comité national pour la démocratie et le développement). Vrai ou faux ? Nul ne saurait le dire avec exactitude tant la vie de l’artiste est faite de controverses. Comme le disent les zougloumen, elle étale son habit là où le soleil brille. Elle a beau évoqué un déplacement en vue de présenter des condoléances à la seconde épouse de feu Lassana Conté dont elle se réclame amie, personne n’y croit. A juste raison d’ailleurs tant la diva fait preuve d’une misère morale ces dernières années en enchaînant des relations au dessus desquelles sa vocation d’artiste lui conseillait de rester. Après le coup d’Etat de décembre 1999 qui a porté feu le Général Guéi au pouvoir en Côte d’Ivoire, bien d’ivoiriens ont été surpris du soutien de la diva ivoirienne à un homme qui a fini par être très encombrant comme l’est aujourd’hui le président guinéen. Pire à la chute de ce dernier, elle n’a pas hésité à poser ses valises chez l’actuel locataire du palais présidentiel ivoirien, Koudou Laurent Gbagbo. Cette transhumance lui a coûté la fatwa de ses parents nordiques pour qui les principes loyauté et de fidélité font partie des piliers éducatifs. Mais de reniement, la diva semble s’en foutre comme de sa première culotte. Elle a d’ailleurs la force de justifier toutes les relations contre-nature qu’on lui reproche. « Le Général Guéi a deux enfants avec ma cousine. Donc, c'est normal que les enfants nous rapprochent. Bédié m'avait aidée quand j'enregistrais aux Etats-Unis et que j'étais à court d'argent. Il travaillait en ce temps au FMI ou à la Banque Mondiale. Il m'a révélé que quand il était étudiant, il était beaucoup aimé par mon papa. Chose que je ne savais pas. Concernant mon rapprochement avec Gbagbo, je dirai ceci : ma mère est née d'une femme gouro qui a des parents bété. Et ces derniers sont parents à Gbagbo. C'est ce qui nous rapproche. C'est mon destin, on ne peut pas me l'arracher. On ne peut pas aussi l'arracher au Président Gbagbo. C'est Dieu qui l'a voulu comme ça », indique-t-elle. Attendons de savoir l’arbre généalogique qu’elle développera pour justifier sa présence auprès de Dadis.
Claude
Tapé
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