CRISE IVOIRIENNE :
Le Latéral Info
Dimanche 10 avril 2011
11h39mn
Échec cuisant pour Soro et les FRCI !!!
Qu’est-il advenu du fameux
assaut final lancé par le Premier des Ministres et Ministre de la
défense de la république du golf ?
En effet, voila maintenant plus d’une semaine, que
Soro Guillaume, comme à son habitude avait fait espérer plus d’un
ivoirien et même toute la communauté internationale en déclarant
pompeusement sur toutes les chaines étrangères crédibles que le départ
de l’ex-chef d’Etat Laurent Gbagbo n’était qu’une question d’heure. Pour
rappel, il faut dire que c’est exactement le 01 Avril 2011, que le
Ministre de la défense de Monsieur Ouattara affirmait à la face du monde
que le dictateur Laurent Gbagbo n’avait plus que quelques heures à
passer dans les fonctions usurpées de chef d’état alors que son
ultimatum de 48 heures lancé deux jours plutôt rentrait à expiration.
Pourquoi et comment cette déclaration qui sonnait
comme une promesse est-elle restée sans suite ?
La réponse à cette interrogation se trouve dans la
vérité et la réalité du terrain des opérations qui est cachée aux
ivoiriens et au monde entier.
Pour mémoire, rappelons que cela fait aujourd’hui
cinq mois que les résultats du scrutin du 28 Novembre 2011 ont consacré
Alassane Ouattara président de la république.
En nommant Soro guillaume
Premier Ministre
et Ministre de la défense, ADO ainsi que
tous les observateurs de la vie politique ivoirienne s’attendaient à ce
qu’il puisse combattre militairement Laurent Gbagbo avec les FAFN dont
il est le supposé patron.
Cependant, l’homme Soro a suffisamment montré son
incapacité à résoudre cette équation qui pourtant paraissait moins
difficile à réaliser.
Le temps qui passait et les nombreuses exactions et
tueries de toutes sortes à l’encontre des populations civiles sans
défenses par Gbagbo, ont achevé de nous convaincre de ce que Soro est
soit un petit prétentieux doublé d’opportuniste, soit un incapable
notoire.
Il a fallu le courage et la
magnanimité du « commando invisible »
pour
affronter les chars et armes de destructions de Gbagbo pour protéger la
population civile d’abobo et d’Anyama.
Après s’être référé à
l’ECOMOG, à l’UA, puis à l’ONU, Soro et sa bande ont trompé Alassane, le
ridiculisant
de jour en jour, tout en se jouant du
peuple Ivoirien pris en otage.
Lorsque « le commando invisible » a décidé de faire
tomber le dictateur de Mama, Soro, comme un messie a commencé à prédire
la fin de Gbagbo.
Pis, il s’est même octroyé les succès de ce commando
invisible qui avait déjà pris les points stratégiques d’Abidjan, y
compris la télévision nationale ainsi que la maison de la radio.
Il s’en est suivi une grande campagne d’intoxication
à l’encontre du Général Ibrahim Coulibaly qu’on a vite fait de présenter
comme celui la même qui voulait usurper leur pouvoir acquis non
seulement dans les urnes, mais également conquis par les armes des soit
disant FRCI.
Ayant donc essayé à plusieurs reprises mais en vain
de déloger Gbagbo Laurent, ils ont commencé encore à faire croire que
leur incapacité était due aux hommes du Général IB qui les auraient
empêchés.
C’est dans ce contexte que la licorne et les casques
bleus sont entrés dans la danse en bombardant l’arsenal lourd de Laurent
Gbagbo. Face à cette puissance de feu des forces étrangères, le sieur
Soro, comme par extraordinaire, a encore une fois repris sa bataille de
la communication qui consiste à narguer les ivoiriens, en affirmant
encore une fois que le départ de Gbagbo n’était qu’une affaire d’heure
(Vendredi 01avril 2011).
Il s’en est suivi une série d’offensives lancées par
les éléments de Soro contre une armée de Gbagbo dont l’état major est
sérieusement déstabilisé par le commando invisible et dont le dispositif
militaire a été également détruit par les forces de l’ONUCI et de la
LICORNE. Le résultat de cette offensive est que même réduit ainsi, les
FRCI de Soro sont incapables de déloger Gbagbo.
Au moment où nous mettons sous presse cet article
(Dimanche 10 avril 2011), le Général IB a décidé de retirer ses troupes
de tous les fronts pour les faire replier sur leurs positions initiales,
laissant ainsi le terrain libre au messie libérateur des ex-forces
nouvelles.
Ce que nous pouvons tirer de cette situation, c’est
que tout en étant tous certains de la victoire de ADO, le peuple
ivoirien a droit à la vérité et à un peut d’égard.
Rendons donc à César ce qui
est à César, et à IB ce qui est à IB, c’est-à-dire la possibilité
d’apporter la paix, la justice et la
réconciliation aux
ivoiriens, toute chose que le commando
invisible à déjà commencé depuis
deux
mois.
Kané
Youssouf
Envoyé spécial du Latéral Info,
au cœur des événements à Abidjan
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